Millions de corps 人 の 体
Visages fermés. Tassés, sardinisés : Tokyoîtes du soir.
Klaxons, sirènes Tohu-bohu sans répit le ville braille
carrefour de Shibuya
Hapé par la foule Il déboule sans rien savoir Dans un Pachinko
Lecteurs passionnés, Dans le métro jamais Ne lèvent le nez
Dans un monde qui n'appartient qu'à lui Le penseur
groupe scolaire
Kawayu onsen
Nara, Japan
salon de coiffure, Osaka
"..On dirait que le Japon impose la même dialectique à ses corps qu'à ses objets : voyez le rayon des mouchoirs dans un grand magasin : innombrables, tous dissemblables et cependant nulle intolérance à la série, nulle subversion de l'ordre. De même les corps: tous japonais, formant un corps général et pourtant vaste tribu de corps différents, dont chacun renvoie à une classe, qui fuit, sans désordre, vers un ordre interminable; en un mot: ouverts, au dernier au dernier moment comme un système logique. . "